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Marie et Jean-Marc Lawless, gérants d’un établissement hôtelier, développent un concept original
Marie et Jean-Marc Lawless ont quatre chats au rez-de-chaussée de leur hôtel et six dans l’appartement de fonction. Ainsi que sept autres dans sa maison.? – photos Christophe masson
De l’extérieur, rien de particulier ne distingue l’hôtel de Verdun des autres établissements hôteliers de la ville. Mais sous l’enseigne sera bientôt apposé un logo, mentionnant un autre nom : « Au chat qui roule ». C’est en effet en poussant la porte de la maison que l’on découvre rapidement ce qui fait l’originalité du lieu : les chats.
Il y en a beaucoup. Trois, qui se baladent entre la réception et la salle à manger : Tristan, Gambit et Timide (une minette plus difficile à approcher, comme son nom l’indique). Plus Houba, un mâle noir comme le petit Marsupilami de la bande dessinée, qui aime les humains mais pas trop ses congénères. Et six autres, qui logent dans l’appartement de fonction des gérants mais que les clients peuvent caresser dans le patio.
Recueillis dans la rueC’est peu dire que Marie et Jean-Marc Lawless, les propriétaires de l’hôtel, aiment les chats. Marie en est dingue. « Depuis que je suis petite. J’ai le souvenir de ma grand-mère qui donnait à manger aux chats du quartier. J’ai toujours gardé cet amour des chats. » Lorsqu’elle a rencontré son mari, ce dernier a attrapé le virus.
Alors hôteliers en région parisienne, les époux Lawless ont adopté leurs premiers chats. Puis ils ont repris l’hôtel de Verdun, rue de Lourdes, le long du parc Roger-Salengro, le 4 janvier 2008. Dans la Nièvre, ils ont bien sûr amené leurs petits félins, en nombre croissant. Dans leur maison à proximité de Nevers et dans l’appartement de fonction de l’hôtel. Mais, au début, pas dans l’hôtel proprement dit.
« Et puis, nous avons commencé à recueillir des chats traînant dans la rue, mal en point, maltraités, perdus. Dès que je vois un chat malheureux, c’est plus fort que moi, il faut que je lui porte secours », poursuit Marie. Les animaux ont été emmenés chez le vétérinaire pour y être soignés, vaccinés, stérilisés. En bonne santé, ils se promènent aujourd’hui au rez-de-chaussée de l’hôtel.
« Nous avons remarqué que la grande majorité de nos clients sont contents de les voir », poursuivent les gérants. « Lorsqu’ils arrivent après un long voyage, ça les repose de porter et caresser nos chats. Le ronronnement a une vertu apaisante. Certains reviennent et nous demandent des nouvelles des chats en arrivant. Nous avons eu quelques mécontents, qui n’aiment pas voir des animaux dans un hôtel. Mais ils ne sont pas nombreux. »
Les chats n’entrent pas dans les chambres. Ils n’ont pas le droit, non plus, de sauter sur les tables du petit-déjeuner. Ils sont tenus à l’écart d’éventuels clients allergiques. Pour le reste, ils sont chez eux, dans cet hôtel qui leur est dédié, où les étagères du salon d’accueil regorgent de livres, statuettes et décorations diverses leur étant consacrés.
« Dès que je vois un chat malheureux, c’est plus fort que moi, il faut que
je lui porte secours » Marie et Jean-Marc Lawless vont plus loin. À l’image des bars à chats, un concept venu du Japon qui a débarqué en France voici deux ans, ils entendent faire de la spécificité de leur hôtel un argument commercial. L’établissement propose désormais aux clients qui le souhaitent de venir à l’hôtel avec leur chat. Aucun supplément n’est demandé pour l’animal et les propriétaires fournissent gracieusement litière, croquettes, eau et arbre à chat. En outre, l’hôtel veut organiser, chaque mois, une journée destinée à favoriser les adoptions de chats en invitant un refuge des environs.
Enfin, il va prendre un nouveau nom. « Ce sera Au chat qui roule car il y a un vélo en décoration devant la façade de l’hôtel et nous avons pas mal de touristes à vélo qui s’arrêtent passer une nuit chez nous. » Le logo a été conçu. Il mêle, dans un bel arrondi, une tête de chat et une roue de bicyclette. Après les bars à chats de Paris ou Lyon, voici donc l’hôtel à chats. Un concept étonnant, et c’est à Nevers.
Jean-Mathias Joly
jean-mathias.joly@centrefrance.com
[:en]
Marie et Jean-Marc Lawless, gérants d’un établissement hôtelier, développent un concept original
De l’extérieur, rien de particulier ne distingue l’hôtel de Verdun des autres établissements hôteliers de la ville. Mais sous l’enseigne sera bientôt apposé un logo, mentionnant un autre nom : « Au chat qui roule ». C’est en effet en poussant la porte de la maison que l’on découvre rapidement ce qui fait l’originalité du lieu : les chats.
Il y en a beaucoup. Trois, qui se baladent entre la réception et la salle à manger : Tristan, Gambit et Timide (une minette plus difficile à approcher, comme son nom l’indique). Plus Houba, un mâle noir comme le petit Marsupilami de la bande dessinée, qui aime les humains mais pas trop ses congénères. Et six autres, qui logent dans l’appartement de fonction des gérants mais que les clients peuvent caresser dans le patio.
Recueillis dans la rueC’est peu dire que Marie et Jean-Marc Lawless, les propriétaires de l’hôtel, aiment les chats. Marie en est dingue. « Depuis que je suis petite. J’ai le souvenir de ma grand-mère qui donnait à manger aux chats du quartier. J’ai toujours gardé cet amour des chats. » Lorsqu’elle a rencontré son mari, ce dernier a attrapé le virus.
Alors hôteliers en région parisienne, les époux Lawless ont adopté leurs premiers chats. Puis ils ont repris l’hôtel de Verdun, rue de Lourdes, le long du parc Roger-Salengro, le 4 janvier 2008. Dans la Nièvre, ils ont bien sûr amené leurs petits félins, en nombre croissant. Dans leur maison à proximité de Nevers et dans l’appartement de fonction de l’hôtel. Mais, au début, pas dans l’hôtel proprement dit.
« Et puis, nous avons commencé à recueillir des chats traînant dans la rue, mal en point, maltraités, perdus. Dès que je vois un chat malheureux, c’est plus fort que moi, il faut que je lui porte secours », poursuit Marie. Les animaux ont été emmenés chez le vétérinaire pour y être soignés, vaccinés, stérilisés. En bonne santé, ils se promènent aujourd’hui au rez-de-chaussée de l’hôtel.
« Nous avons remarqué que la grande majorité de nos clients sont contents de les voir », poursuivent les gérants. « Lorsqu’ils arrivent après un long voyage, ça les repose de porter et caresser nos chats. Le ronronnement a une vertu apaisante. Certains reviennent et nous demandent des nouvelles des chats en arrivant. Nous avons eu quelques mécontents, qui n’aiment pas voir des animaux dans un hôtel. Mais ils ne sont pas nombreux. »
Les chats n’entrent pas dans les chambres. Ils n’ont pas le droit, non plus, de sauter sur les tables du petit-déjeuner. Ils sont tenus à l’écart d’éventuels clients allergiques. Pour le reste, ils sont chez eux, dans cet hôtel qui leur est dédié, où les étagères du salon d’accueil regorgent de livres, statuettes et décorations diverses leur étant consacrés.
« Dès que je vois un chat malheureux, c’est plus fort que moi, il faut que
je lui porte secours » Marie et Jean-Marc Lawless vont plus loin. À l’image des bars à chats, un concept venu du Japon qui a débarqué en France voici deux ans, ils entendent faire de la spécificité de leur hôtel un argument commercial. L’établissement propose désormais aux clients qui le souhaitent de venir à l’hôtel avec leur chat. Aucun supplément n’est demandé pour l’animal et les propriétaires fournissent gracieusement litière, croquettes, eau et arbre à chat. En outre, l’hôtel veut organiser, chaque mois, une journée destinée à favoriser les adoptions de chats en invitant un refuge des environs.
Enfin, il va prendre un nouveau nom. « Ce sera Au chat qui roule car il y a un vélo en décoration devant la façade de l’hôtel et nous avons pas mal de touristes à vélo qui s’arrêtent passer une nuit chez nous. » Le logo a été conçu. Il mêle, dans un bel arrondi, une tête de chat et une roue de bicyclette. Après les bars à chats de Paris ou Lyon, voici donc l’hôtel à chats. Un concept étonnant, et c’est à Nevers.
Jean-Mathias Joly
jean-mathias.joly@centrefrance.com
[:de]
Marie et Jean-Marc Lawless, gérants d’un établissement hôtelier, développent un concept original
De l’extérieur, rien de particulier ne distingue l’hôtel de Verdun des autres établissements hôteliers de la ville. Mais sous l’enseigne sera bientôt apposé un logo, mentionnant un autre nom : « Au chat qui roule ». C’est en effet en poussant la porte de la maison que l’on découvre rapidement ce qui fait l’originalité du lieu : les chats.
Il y en a beaucoup. Trois, qui se baladent entre la réception et la salle à manger : Tristan, Gambit et Timide (une minette plus difficile à approcher, comme son nom l’indique). Plus Houba, un mâle noir comme le petit Marsupilami de la bande dessinée, qui aime les humains mais pas trop ses congénères. Et six autres, qui logent dans l’appartement de fonction des gérants mais que les clients peuvent caresser dans le patio.
Recueillis dans la rueC’est peu dire que Marie et Jean-Marc Lawless, les propriétaires de l’hôtel, aiment les chats. Marie en est dingue. « Depuis que je suis petite. J’ai le souvenir de ma grand-mère qui donnait à manger aux chats du quartier. J’ai toujours gardé cet amour des chats. » Lorsqu’elle a rencontré son mari, ce dernier a attrapé le virus.
Alors hôteliers en région parisienne, les époux Lawless ont adopté leurs premiers chats. Puis ils ont repris l’hôtel de Verdun, rue de Lourdes, le long du parc Roger-Salengro, le 4 janvier 2008. Dans la Nièvre, ils ont bien sûr amené leurs petits félins, en nombre croissant. Dans leur maison à proximité de Nevers et dans l’appartement de fonction de l’hôtel. Mais, au début, pas dans l’hôtel proprement dit.
« Et puis, nous avons commencé à recueillir des chats traînant dans la rue, mal en point, maltraités, perdus. Dès que je vois un chat malheureux, c’est plus fort que moi, il faut que je lui porte secours », poursuit Marie. Les animaux ont été emmenés chez le vétérinaire pour y être soignés, vaccinés, stérilisés. En bonne santé, ils se promènent aujourd’hui au rez-de-chaussée de l’hôtel.
« Nous avons remarqué que la grande majorité de nos clients sont contents de les voir », poursuivent les gérants. « Lorsqu’ils arrivent après un long voyage, ça les repose de porter et caresser nos chats. Le ronronnement a une vertu apaisante. Certains reviennent et nous demandent des nouvelles des chats en arrivant. Nous avons eu quelques mécontents, qui n’aiment pas voir des animaux dans un hôtel. Mais ils ne sont pas nombreux. »
Les chats n’entrent pas dans les chambres. Ils n’ont pas le droit, non plus, de sauter sur les tables du petit-déjeuner. Ils sont tenus à l’écart d’éventuels clients allergiques. Pour le reste, ils sont chez eux, dans cet hôtel qui leur est dédié, où les étagères du salon d’accueil regorgent de livres, statuettes et décorations diverses leur étant consacrés.
« Dès que je vois un chat malheureux, c’est plus fort que moi, il faut que
je lui porte secours » Marie et Jean-Marc Lawless vont plus loin. À l’image des bars à chats, un concept venu du Japon qui a débarqué en France voici deux ans, ils entendent faire de la spécificité de leur hôtel un argument commercial. L’établissement propose désormais aux clients qui le souhaitent de venir à l’hôtel avec leur chat. Aucun supplément n’est demandé pour l’animal et les propriétaires fournissent gracieusement litière, croquettes, eau et arbre à chat. En outre, l’hôtel veut organiser, chaque mois, une journée destinée à favoriser les adoptions de chats en invitant un refuge des environs.
Enfin, il va prendre un nouveau nom. « Ce sera Au chat qui roule car il y a un vélo en décoration devant la façade de l’hôtel et nous avons pas mal de touristes à vélo qui s’arrêtent passer une nuit chez nous. » Le logo a été conçu. Il mêle, dans un bel arrondi, une tête de chat et une roue de bicyclette. Après les bars à chats de Paris ou Lyon, voici donc l’hôtel à chats. Un concept étonnant, et c’est à Nevers.
Jean-Mathias Joly
jean-mathias.joly@centrefrance.com
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